dimanche 21 septembre 2014

La chaîne secrète

Chère Thérèse, je soumets à votre perspicacité spirituelle ma réponse à l’article de Christiane Rancé : « La chaîne secrète ». Nous pouvons échanger nos impressions sur ce blog.

Emylia


Bonjour chère Christiane,
Vous nous soumettez un exercice bien difficile à notre réflexion spirituelle. Je perçois cependant un lien entre tous les aphorismes que vous nous proposez.
À commencer par le grand absent des auteurs cités, le premier à avoir écrit que « Dieu était mort ». Il s’agit du grand philosophe allemand Nietzche tant décrié pour être le père du nihilisme.
Pardonnez mon inculture (je ne suis pas philosophe ni littéraire de profession), mais je suis obligée de faire un détour sur Wikipédia (page Dieu est mort, Nietzche). Je rapporte ainsi un extrait du Gai Savoir :

« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? »

Le gai savoir Livre troisième, 125.

Mon avis est que l’homme n’existe et ne vit en tant qu’homme que si Dieu existe. Et si Dieu n’est plus, alors l’homme retourne à son animalité qui plonge son origine dans l’aube de l’évolution de la vie sur terre (allusion à l’évolution cit. Jean de Boschère).
Mais bien pire que cela, un homme sans Dieu se prive de l’élan de la vraie vie.  L’homme sans Dieu n’est plus un vivant. Il n’est plus qu’un homme-machine, sans une âme à sauver (cf Saint Irénée et Descartes pour l’homme machine).

Comment tuer Dieu ? En crucifiant le Christ ? Pas seulement ! En devenant totalement indifférent à son existence, en devenant aveugle et sourd à toute parole ou lumière divine. En lui substituant des idoles qui par définition sont fausses comme l’adoration de l’argent (cf  cf. Dorothy Parker) et de la toute puissance dominatrice et absolue (cf cit. Jean Cocteau) comme les pouvoirs politiques de tout temps et l’économie contemporaine conquérante.

Oui mais si on expulse Dieu par la porte, il rentre par la fenêtre. Ainsi « il a la fâcheuse habitude de ressusciter le troisième jour.» déclare Paul Claudel. Quant bien même l’homme se terrerait dans une tombe pour s’échapper du regard divin : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.» (Victor Hugo, « La Légende des siècles »).

J’en viens à la question de la motivation essentielle pour l’homme de s’affranchir de Dieu jusqu’à commettre un meurtre ? Mais pour satisfaire son désir profond qui le tenaille de l’orgueil de puissance et de domination. Cependant l’homme se trompe totalement de Dieu. Dieu n'est pas ce tyran menaçant qui fera tomber les puissants sur terre. Dieu est un Dieu faible de miséricorde. L'homme ne comprend pas que la faiblesse miséricordieuse éternelle est bien plus forte sur le long terme que la puissance mortelle humaine.
Autrement-dit puissance terrestre et vie éternelle s’excluent mutuellement.

Le seul salut de l’homme que Dieu suggère à l’homme est bien l’ascèse de l’orgueil insatiable autant illusoire qu’éphémère  (cf cit. André Suarès).
Ai-je trouvé le fil rouge conducteur ?

Emylia


13 commentaires:

  1. Chère Emylia,

    je viens de lire votre texte adressé à Christiane Rancé, J'ai bien sûr lu aussi le sien , du coup, C'est, en effet, un exercice plutôt ardu qu'elle propose là , mais le rapprochement de toutes ces citations me parait intéressant.
    .;
    Je vous promets d'y réfléchir Je ne suis pas sûre de réussir à écrire quelque chose qui en vaille la peine mais je vais m'y essayer car j'ai eu plus d'une fois à l'esprit certaines de vos questions. .Je ne m'y suis pas attardée , me jugeant incapable d'y répondre. Pourquoi ne pas essayer ensemble en effet ? .

    Que les autres visiteurs de ce blog ne se sentent surtout pas exclus de cet échange; Leur aide sera la bienvenue.
    Bonne soirée.
    Thérèse.

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  2. Bonjour,

    Je vais donc essayer ce que je me proposais hier soir;

    D'abord, le fil conducteur que je crois discerner , c'est:
    1- l'image que l'on peut se faire de Dieu. (elle n'est pas la même pour tous ces auteurs cités).
    2- l'image que l'on se fait de l'homme.
    3- la relation qui peut exister entre Dieu et l'homme selon la façon dont on se représente Dieu ET l'homme.

    (Vous me rajeunissez, car je vois que je vais annoncer mon plan comme au bon vieux temps) Je vais donc aborder le texte de Nietzche. Puis je prendrai chaque citation à part. Sans doute une autre fois.

    "Dieu est mort. Dieu reste mort.
    Déjà, ces deux phrases en disent beaucoup. (moi non plus, je ne suis ni théologienne, ni philosophe. Je réponds donc en tant que chrétienne lambda)
    Je dois déjà m'interrompre, On m'appelle. A ce soir je l'espère..
    Thérèse.

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  3. Bonjour,

    Je reprends mon "travail". Il est possible que je sois interrompue encore et je n'ai pas appris à laisser un bout de texte en réserve. (Nos amis ont beaucoup de soucis en ce moment, voilà pourquoi, je pourrais devoir arrêter au milieu tout.)

    Plus qu'un commentaire "autorisé "du texte , je vais me contenter de dire mes réactions de chrétienne quelconque. Qu'on me pardonne les contre-sens et idées à côté. Je ne connais pas assez la pensée de Nietzche pour qu'il en aille autrement sans doute. Je dis merci d'avance à la personne qui me dira où je fais erreur car "j'avance sur des œufs"

    De quel Dieu parle-t-il dans ce paragraphe? Je me dis que ce n'est sans doute pas le Dieu des Hébreux, des Juifs car pour les Juifs, il est impensable que Dieu puisse être mort. Le Dieu des chrétiens? C'est déjà plus plausible car leur Dieu est bien mort sur la croix, mais il n'est pas "resté" mort, car selon la base de leur foi, il est ressuscité.

    Ce texte me laisse perplexe . Il parle à propos de Dieu de " ce que nous avions de plus sacré, de plus puissant". Cela me rappelle assez la façon dont on nous présentait Dieu quand j'étais enfant et dont il est si difficile de se défaire:'(du moins pour moi)," un Dieu Tout-Puissant qui pourrait nous écraser s'il le voulait mais heureusement il est gentil"' dit en substance le Père Varillon dans un de ses livres , un Dieu-Jupiter dit-il aussi. Ou Zeus, dans sa version grecque dirai-je.

    On dirait bien que Nietzche met sous le même vocable - Dieu - toutes ces représentations de la transcendance, et bien d'autres encore sans doute, passant d'ailleurs, et c'est éloquent, d'un Dieu aux dieux.

    Bizarrement, il passe de l'idée d'expier , donc d'un remords à l'idée de grandeur de cet acte qui lui semblait si dommageable. On s'attendrait plutôt à lire le mot gravité.

    Ensuite il continue de "vanter" cet acte puisqu'il souhaite que nous devenions dignes de lui, de cet acte, ou plutôt, que nous paraissions dignes. On retrouve là encore l'ambigüité de sa position et c'est bien une solution païenne qu'il préconise dans ce but : que nous devenions des dieux nous-mêmes. Cela rappelle le récit du péché d'adam et Eve tel qu'il est raconté dans la Genèse.

    Est-ce cette idée ( devenir des dieux) qui le pousse à vanter le Surhomme et à proposer cet idéal à l'homme? Sans doute.

    Voilà quelles ont été mes premières réflexions.
    bon après-midi.
    Thérèse.

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  4. Bonsoir Thérèse,

    C’est étonnant, mais je ne comprends pas ce texte de la même façon que vous. Pour moi le Dieu dont parle Friedrich Nietzsche n’est pas spécialement le Dieu des juifs ou des chrétiens mais le Dieu de tous les êtres humains en général.
    Pour moi, l’aphorisme « Dieu mort », signifie que la pensée de Dieu est effacée du cœur des hommes car ces derniers estiment qu’ils n’en ont plus besoin : soit qu’ils éprouvent un sentiment d’indifférence ou pire un orgueil démesuré de toute puissance et d’infaillibilité. L’indifférence ou l’excès de narcissisme devient à son tour un meurtre au sens figuré qui fait écho au meurtre du Messie au sens propre.
    Le meurtre de Dieu n’est pas un acte anodin. C’est un acte énorme de conséquences : en particulier il entraine la mort de l’homme au sens figuré.
    Je comprends « la grandeur de l’acte meurtrier » comme étant autant une bêtise au sens fort ainsi qu’une inconscience suicidaire pour l’homme.
    Au lieu de se repentir de son meurtre en expiant ses fautes, l’homme aggrave son cas avec la prétention humaine à vouloir égaler ou dépasser la grandeur et la dignité divine, à s’attribuer indument la gloire divine plutôt que de s’interroger sur sa propre finitude et se résoudre à la seule attitude d’humilité qui convienne devant l’infini, l’absolu et l’éternel.

    Mais ceci n'est que mon interprétation. Il est vrai que Nietzsche n'est pas du tout facile à comprendre.
    Mais je suis à peu près sûr que l'expression "Dieu est mort" signifie Dieu n'est plus dans les préoccupations des humains.

    Je vous souhaite une très bonne soirée, que votre santé vous laisse un peu de répits et que vous puissiez contribuer à soulager vos amis de leur soucis.

    Emylia

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  5. Complètement d'accord, Emylia, avec votre interprétation de la phrase "Dieu est mort". C'est bien comme ça que je l'ai toujours comprise aussi. J'avais l'intention de la donner à la suite de ce que j'ai déjà écrit. Je ne vais pas très vite. Mon "travail" n'était pas terminé, mais vous me faites avancer plus vite et c'est très bien. Ça m'aide.

    Si je me suis attardée à parler de Dieu des Juifs, des chrétiens etc..., c'est que je voulais développer( à tort peut-être) mon idée des représentations de Dieu si diverses, à cause de l'article du blog' pollen' de C. Rancé Il me semblait que dans ce paragraphe, il y en avait déjà une illustration. J'aurais sans doute dû écrire le Dieu vu par les juifs, vus par les chrétiens etc..; En fait quand Nietzche écrit :" Dieu est mort" c'est à ce moment là qu'il le tue.
    Vous avez raison dans votre interprétation.

    Pour moi aussi, Dieu est le Dieu de tout le monde. Bien sûr !

    J'avais aussi à l'esprit ce que C. Rancé écrit: " ces citations se répondent". J'ai lu ce texte en y pensant, en pensant à la citation de Claudel par exemple. Je savais que je risquais l'interprétation à côté. Vous m'avez corrigée tout de suite et c'est très bien.
    A bientôt car j'ai l'intention de poursuivre , si vous m'en laissez le temps car je suis une lente. Si vous voulez mettre un autre article, ce n'est pas grave. D''autres lecteurs en seront peut-être heureux. Je poursuivrai quand même ce que j'ai commencé ici si vous le voulez bien.

    Pour finir( ce soir), connaissez vous la plaisanterie qui circule à propos de cette citation?
    Dieu est mort, signé :Nietzche.
    Nietzche est mort, Signé: Dieu.

    Bonne nuit.
    Thérèse.

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  6. Bonsoir Thérèse,
    N'hésitez pas à poursuivre vos réflexions sur ce fil de discussion. Il est vrai que depuis quelques jours, j'ai une idée d'article qui me brule..., vous comprendrez pourquoi ...

    Et oui je connaissais cette blague d'étudiant sur un tableau dans un lycée ou université américaine je crois ?

    Bonne soirée.

    Emylia

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  7. Bonjour Emylia,
    Blague oui, mais trait d'esprit qui dit autant que de longs discours. Th.

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  8. je continue ma réflexion que je " débite" par petits morceaux.

    Est-ce bien utile d'aller plus loin? il faut dire que jusqu'ici la pensée de Nietzche me laissait complètement indifférente. Mais il inspire de nombreux faiseurs d'opinion qui s'expriment abondamment dans les médias. Je pense à Michel Onfray par exemple qui s'en inspire et s'en réclame en toute occasion. Bien évidemment ce n'est pas moi qui réussirai à lutter contre cela mais en lisant bien ce paragraphe du "gai savoir", j'ai cru voir la mauvaise foi de N. que je retrouve bien chez Onfray. Ça ne le gêne pas du tout d'affirmer des contre-vérités pourvu qu'elles aillent dans le sens de ce qu'il veut démontrer, au mépris de toute rigueur intellectuelle. C'est dommage car il est brillant et affaiblit ainsi lui-même la valeur de son travail. Ça fait des ravages, n'est-ce pas le but recherché?

    Revenons à Nietzsche.
    Un texte peut être pris à plusieurs niveaux d'interprétation. J'ai pressé celui-ci dans ma tête comme on presse un citron pour en retirer le plus de jus possible, au risque de lui faire dire ce qu'il ne dit pas peut-être, aussi je n'écrirai pas tout, d'ailleurs ce serait bien trop long.

    Nietzche parle de Dieu comme du Dieu unique et très vite, au prétexte de pallier son absence -absence qui nous(lui est?) est pourtant imputable- il nous propose rien moins que l'idolâtrie (les dieux), adoration de soi-même puisque nous sommes appelés par lui à devenir des dieux..
    Je pense là à ce que ne cesse de dire M. Zundel en parlant de la Trinité: l'image, l'icone de Dieu,i qui est donnée dans le Nouveau Testament, Il ne se regarde pas, n'exerce aucun repli sur lui-même mais est entièrement tourné vers l'Autre, le Père vers le Fils et l'Esprit, le Fils vers le Père,et l'Esprit, l'Esprit vers ces deux personnes, d'une manière si entière qu'ils ils ne font qu'UN . c'est ce que Zundel appelle la désappropriation..

    Je reverrai les citations données par le blog "pollen" pour la suite car je crois me souvenir de deux phrases tirées de textes de St Irénée qui répondent bien à ce désir exprimé, bien plus tard, par Nietzsche que nous devenions des dieux.
    Je m'aperçois avec consternation que j'ai écorché l'orthographe du pilosophe depuis le début, excusez moi.
    Bonne journée.
    Thérèse

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  9. Bonjour,

    J'ai relu la liste des citations du blog pollen de Ch. Rancé.

    Je reviens sur celle de St Irénée: "Dieu a fait l'homme pour que l'homme devienne Dieu". La première fois que je l'ai lue, j'ai été sidérée. L'affirmation me paraissait énorme, incroyable. je ne pouvais pas la croire blasphématoire puisque j'apprenais en même temps qu'elle est de St Irénée et je sais qu'il n'était ni hérétique ni fou. Je pensais :"Mais pourquoi ne le dit-on pas plus souvent? " Je ne sais plus si je l'avais trouvée dans les livres du Père Varillon.qui la cite aussi. Lui aussi dit souvent que nous sommes appelés à être divinisés. Je trouve ça absolument fantastique. Dieu a donc une si grande ambition pour nous? Il veut que nous soyons comme Lui?
    Mais dans les écrits de St Jean on trouve bien cette phrase :

    " Nous serons comme lui parce que nous le verrons."

    C'est donc quand nous serons en présence de Dieu qu'il nous transformera en lui-même. Je n'ose pas commenter cette idée davantage car j'ai peur de mettre des mots indignes sur une réalité aussi confondante. C'est à méditer dans son cœur, en silence, dans la prière ,je pense.

    Il parait qu'en Occident cette divinisation à laquelle nous sommes appelés est très peu prêchée alors que cette affirmation de St Irénée trouve un grand écho, depuis longtemps déjà en Orient, et dans l'orthodoxie notamment . Elle l'est de plus en plus chez nous cependant;

    J'ai envie de rapprocher cela de ce que le Christ disait à la Samaritaine: "Si tu savais le don de Dieu !"
    Quelle valeur cela donne à chaque être humain ! Savoir quel avenir Dieu souhaite pour nous !
    Trop de commentaires me viennent à l'esprit mais chacun peut voir quelles conséquences cela entraîne .
    Bon après-midi.
    Thérèse.

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  10. Bonjour Thérèse,

    Je suis obligée de répondre très rapidement. Oui j'aime beaucoup cette expression "divinisation de l'homme"
    qui correspond aussi à une "humanisation de Dieu" (un Dieu accessible à l'homme et non totalement désintéressé des
    affaires humaines comme les anciens Dieux grecs.

    Dans cette belle expression de divinisation de l'homme, je ne perçois ni arrogance ni orgueil. Pour moi elle est une autre formulation de la Sainteté qui est elle, une expression vraiment religieuse.

    Il y a donc un double mouvement de haut vers le bas et du bas vers le haut : d'une part l'homme qui s'élance vers Dieu, donc vers le haut, et se divinise et d'autre part, Dieu qui redescends vers l'homme, ne serait-ce par l'amour et l'écoute, et qui donc s'humanise.

    À la croisée des deux mouvements, il y a une rencontre inouïe qui s'appelle la conversion.

    Le mot divinisation apparait dans les livres de philosophes contemporains comme Luc Ferry et probablement de beaucoup d'autres.


    Je continuerai très bientôt.

    Bonne journée.

    Emylia

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  11. Je viens d'écrire un texte pour répondre. hélas, il a été refusé ou s'est perdu . je n'ai pas la force de recommencer. je suis fatiguée. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai fait une mauvaise manœuvre . Je le reprendrai peut-être lundi. Bon week-end.
    Thérèse

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  12. Bonjour Thérèse,

    N'hésitez pas à prendre le repos qui vous est nécessaire. Essayez d'écrire dans un fichier vos commentaires avant de le entrer sur la page web. On ne sait jamais si une panne momentanée de réseau peut faire perdre un texte.

    Bon week-end.

    Emylia

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  13. Bon conseil. Merci Emylia.
    Thérèse.

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