vendredi 15 novembre 2013

Croire ou savoir

J’ai rédigé cet article en début de semaine. Depuis ce texte a pris un relief particulièrement triste et consternant. Suite aux événements récents mentionnés dans l’article suivant « Des hommes et des Dieux », j’ai décidé de maintenir sa publication sans modifier cet article d’un iota.

Un jour (avant ma conversion), j’assistais à une réunion de parents dans le cadre de la communion de l’un de mes enfants, organisée par un prêtre qui déclara à brûle-pourpoint « Croire, ce n’est pas savoir… ». Ce n’était ni le lieu ni le moment d’entrer dans de longues discussions sur ce sujet qui ne motivait guère les autres parents, mais que j’aurais bien aimé poursuivre. Je lui ai envoyé plus tard un courrier électronique lui répondant comme une invitation à discuter « comment le savoir ? ». Du coup, il m’a proposé un rendez vous que j’ai accepté pendant lequel j’ai parlé longuement de mes lectures.
Cette rencontre a été déterminante pour moi, dans la conversion que j’allais vivre (mais ce n’est pas le sujet du jour). Même si à cette occasion, nous n’avons pas débattu du sujet qui m’amenait, je me penche de nouveau sur ce thème de la différence entre « croire et savoir ».

J’ai toujours rêvé de pouvoir tout comprendre de la Nature. Adolescente, je m’émerveillais devant les photos spectaculaires d’objets en d’astronomie, comme des nébuleuses colorées, les étonnantes images des planètes et du soleil ou des représentations de notre galaxie et de l’univers. Lors de mes premières années d’études supérieures en physique, j’imaginais qu’il existait une équation ou un système d’équations qui pouvait expliquer tout ce qui existe. Plus j’avançais dans mes études, plus les mathématiques devenaient hyper-compliqués. Alors, j’ai du renoncer à devenir physicienne-théoricienne et je suis devenue physicienne-expérimentatrice. Le but de mon travail consiste à concevoir et à fabriquer des détecteurs utilisés dans des expériences ou dans des observatoires pour observer ou non des phénomènes rares. Mes observations doivent conduire à vérifier ou invalider des théories ou des modèles élaborés par d’autres physiciens. Il m’a fallu quelques années de métier de la recherche pour réaliser qu’il était utopique de tout vouloir comprendre. Même les théories les plus élaborées ne sont que des hypothèses humaines très limitées qui sont bien en deçà de la réalité. Il est clair que nos connaissances ne peuvent être que partielles, approximatives et fragmentaires. Même si les sciences peuvent faire infiniment des progrès dans la connaissance, la vérité s’éloigne toujours autant que l’on s’en approche et cette marche vers le savoir est sans fin.
Finissant pas admettre l’impuissance de l’intelligence humaine à appréhender totalement le réel, je me demande si ma curiosité ne m’a pas conduite à rechercher une autre vérité ailleurs, non pas à l’extérieur de moi-même, mais à l’intérieur. Cette attitude de renoncement est l’expression d’un lâcher prise sur la volonté de posséder le savoir.

Si je lis tellement, ce n’est pas pour apprendre plus de dogmes théologiques. Le savoir pour le savoir ne m’intéresse plus. C’est avant tout pour essayer de comprendre ce qui m’est arrivée et de me persuader toujours plus que ma conversion, source de joie et bonheur, est bien réelle. C’est pourquoi j’aime étudier les témoignages des personnes de toutes les époques pour comparer ma propre expérience avec leur expérience. Plus je trouve des similitudes dans nos pensées ou expériences, plus je me convaincs de la nature universelle de l’expérience spirituelle. Plus je trouve, plus je progresse, plus je crois et moins je sais. Je me sens comme aspirée dans ma quête qui est inachevable.

9 commentaires:

  1. "plus je crois et moins je sais"

    Bonjour Emylia et merci pour tout cela et + encore !

    Permettez que je rebondisse sur ce que vous venez d'écrire : "plus je crois et moins je sais."...
    Je dirai même +, que je rebondisse sur ce que je sais, ce qu’il m’a été donnée de savoir par Grâce :
    Et je dirai alors : plus je crois et moins j'ai besoin de savoir, parce que je crois et parce que je crois, je sais !

    Croire c'est connaitre déjà La Vérité - connaitre Dieu que j’ai reconnu comme étant mon Père qui est aux Cieux, Celui que Jésus est venu m'apprendre, me faire reconnaitre vivant et agissant en moi-même et en mon prochain. Une fois cette foi établie, « demeure-y » dit Jésus, « demeure en mon Amour. »

    En Sa prière pour Ses disciples la veille de Sa Passion - prière qui m’est toujours d’une grande inspiration, Il dit : "Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, et que, selon le pouvoir sur toute chair que tu lui as donné, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ."

    Voilà tout ce que l'homme doit 'savoir' maintenant parce que l’heure est venue afin qu’il adore Dieu en esprit et en vérité

    Quand ma foi se sera reposée là-dessus, je serai heureux de ce que je sais de Dieu, alors Dieu Lui-même fera reposer sur moi Son Esprit et tout deviendra clair pour moi

    Je pense ici à l'aveugle de Siloé... : né aveugle afin que la gloire de Dieu se manifeste en lui... qu'il aille crier au monde entier : « Je vois parce qu'Il a appliqué sur mes yeux de la terre mélangée à de la salive divine... et maintenant je vois ! »

    Qu’avons-nous assisté ici sinon au miracle de conversion – au contact de l’esprit humain qui, quand il se relie à L’Esprit Créateur, quand il Lui abandonne sa volonté pour ne faire que La Sienne, fait jaillir La Lumière

    « Tant que je serai dans le monde, je serai La Lumière du monde »

    Cette Parole du Christ donnée lors de la conversion de l’aveugle de Siloé, fut donnée avant Sa Résurrection, avant qu’Il n’ait remis Son esprit à L’Esprit de Dieu – avant que Dieu re suscite Son Esprit ; ceci afin que désormais, ceux qui viendront après Lui, voient sans avoir besoin du Contact

    Parce que Ce contact, Jésus L’as déjà fait sur La Croix, quand Il S’est accomplit, corps âme et esprit, en acceptant de souffrir pour notre foi aujourd’hui

    « Entre Tes mains Père je remets mon esprit ! » Désormais, Mes disciples, tous ceux qui croiront en Moi, Ton Esprit reposera sur eux car pour eux j’intercèderai auprès de Toi que Tu L’envoie

    Nous qui sommes Ses disciples à cause de notre conversion, de notre éveil, à cause de notre foi en Lui, nous les enfants du ‘post’ Résurrection, nous pourrions bien nous contenter de nous reposer, maintenant que l’heure est venue, que L’Esprit nous est donné. Nous pourrions bien nous arrêter de chercher...

    Or nous cherchons toujours – « notre quête est inachevable »

    Pourquoi ? Pourquoi cherchons-nous encore ce que nous savons déjà par notre foi ?

    Ce n’est pas le savoir que nous cherchons, vous le dites bien… c’est Dieu parce que Dieu est inachevable, Il EST L’Eternel, qui chaque matin me réveille, assoiffé, affamé de Lui, de Son Eau Vive, de Son Pain de Vie, de Sa Parole, qu’Il veut me donner afin qu’en Elle je demeure, mon âme soit rassasiée, hydratée… Ainsi je peux fonctionner

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  2. Que cherchons-nous tous ici sur ce blog ou ailleurs : surement des ‘dogmes théologiques’, mais Dieu en Sa Parole donnée et jamais reprise – Dieu L’Amour Fidèle – en Jésus Verbe incarnée

    « Je t’aime depuis toujours c’est pourquoi je te reste profondément attaché »

    Voilà tout ce que Dieu m’a dit à moi. Et je L’ai trouvé en moi - attaché en moi - là où S’était déposé Lui-même, en me donnant Son Souffle de Vie.

    Dieu en vous et moi, en l’autre… Florence, Thérèse et tous les autres – en notre capacité d’aimer et de sauver – de prendre part au Salut de L’Humanité

    Selon nos expériences de Lui, selon nos témoignages de Lui - comment Il s’y est pris pour S’approcher de chacun de nous… de Thierry aussi, par qui tout a commencé – Dieu Se manifeste…

    Je crois moi qu’ici, en ce blog, Dieu Se manifeste à chaque fois que nous parlons de Lui, que nous racontons comment Il s’est manifesté à nous dans notre petit quotidien. Alors à chaque fois que nous témoignons de notre foi, nous L’aimons et Il vit, Il EST – JE SUIS

    Dieu est notre Source d’Amour et nous sommes Ses fleuves – entre nous il y a ce mouvement de flux et de reflux qui ne doit pas s’arrêter

    Quand nous vivons L’Evangile du soir au matin et du matin au soir, nous faisons vivre ce mouvement, nous faisons vivre Dieu pour toujours

    Dieu peut-Il exister sans moi ? Sans doute, car Il Est depuis le commencement : Je Suis ! Dieu n’a pas besoin de moi. Mais il ne peut vivre sans moi parce qu’Il m’a donné la vie – en mes narines Il a soufflé Son Souffle de Vie – Dieu est responsable de moi comme je suis responsable de Lui – de Le faire connaitre par l’amour qu’il a mis en moi pour mes frères et sœurs

    Entre père/mère et enfant il y a un mouvement d’amour qui jamais ne doit s’arrêter… même quand la mort du corps survient

    Ainsi par la foi l’âme et l’esprit remis à Dieu vivront toujours en Lui L’Eternel Esprit – Esprit d’Amour

    Oui, permettez-moi de vous dire chère Emylia, que votre conversion est bien réelle parce que vous êtes toujours en quête de L’Amour, non pour vous-mêmes parce que vous L’avez déjà en vous sinon vous ne seriez pas là – et vous l’avez bien reconnu à l’instant en votre témoignage ; mais votre quête est pour l’autre – l’autre qui attend toujours d’être par vous sur qui repose L’Esprit Saint, converti, c’est à dire aimé et sauvé

    Je vous embrasse Emylia et tous comme je vous aime
    doris +

    ps. Toutefois je m’excuse pour ce long écrit mais je me suis sentie poussée… Je dois vous dire que je n’ai jamais fait d’études supérieures – encore moins de théologie – Le Seigneur ayant voulu m’instruire Lui-même… je Lui ai dit OUI ! Ma ‘théologie’ est du cœur

    Merci

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  3. une petite erreur s'est glissée dans le deuxième texte, excusez-moi, j'ai oublié le mot 'pas' (tres important) et merci de lire :

    Que cherchons-nous tous ici sur ce blog ou ailleurs : surement pas des ‘dogmes théologiques’, mais Dieu en Sa Parole donnée et jamais reprise – Dieu L’Amour Fidèle – en Jésus Verbe incarnée

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  4. De tout le billet je retiens l'essentiel: "Je me sens aspirée dans ma quête qui est inachevable". Quelques réflexions:
    DESIR de rencontrer le Christ, prendre le moyen de l'entendre. Plus on ouvre large plus on reçoit.
    LA FOI fait connaitre, et non pas la confiance qui donne la foi.
    LAISSER l'Esprit traverser les couches de résistance.
    CHAQUE jour nous recevons le don de la vie, le don n'est pas possession.
    LA LUMIERE est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres.
    DIEU est la Lumière qui nous cherche dans l'obscurité; elle cherche à nous dévoiler. Celui qui découvre la lumière dans sa propre nuit découvre que Dieu est Amour pour nous sauver.
    LA VERITE nous appelle à la VIE..
    JESUS aime le monde à en mourir parce qu'il est Dieu.
    NOUS ne pouvons rencontrer Dieu qu'à travers le mystère de l'Incarnation.
    JEAN est le seul à raconter l'histoire avec la samaritaine. "Donne-moi de cette eau"
    La samaritaine est passée à la demande, il n'y a pas de source en elle. Les paroles de Jésus ont provoqué l'envie de devenir puits.
    REFUSER de donner cache un autre refus, le refus de recevoir. Ne pas recevoir pour n'avoir pas à partager.
    JESUS appelle la samaritaine à entrer dans la foi; "crois-moi", puis il annonce la proximité de cet événement: "l'heure vient"..".L'HEURE VIENT, ELLE EST LA" c'est un présent éternel.
    DIEU est esprit, c'est une présence intérieure que chacun peut découvrir en soi.
    L'ADORATION en esprit et en vérité c'est le geste de partager ce don reçu. Jean 4 -24..
    LE PUITS, lieu de rencontre pour puiser mais non pas pour y rester, de même pour nous aller à la source vice, pour nous nourrir et partir, être apôtre de la Bonne Nouvelle. Et pour finir:
    C'EST QUOI LA FOI? Croire à l'immense amour de Dieu pour moi, ne pas avoir peur mais répondre à l'Amour par mon amour. "VA"......

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  5. EXCUSES ! pour la coquille, lire source vive" et non source vice. Merci.
    Florence.

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  6. Bonjour!
    C'est avec plaisir que je retrouve votre texte sur "croire ou savoir", car je venais justement sur le blog , après avoir dû le laisser de côté, à cause d'impératifs extérieurs, et regrettais de ne pas avoir essayé de répondre à ce sujet.

    Je distinguerais, pour que les choses soient claires le savoir scientifique et le savoir théologique. On risque , sinon, de dévaluer le premier, le deuxième étant considéré par des croyants comme plus noble.
    Ce serait dommage à mon avis. C'est tout à l'honneur de l'humanité de comprendre et d'expliquer le monde dans lequel il vit. Personnellement, alors que je n'ai pas de formation scientifique, j'aime lire des articles de vulgarisation et souvent les nouvelles découvertes m'enchantent et j'admire avec un enthousiasme nouveau l'extraordinaire beauté et complexité de la création, qu'il s'agisse de l'univers ou du corps humain. Je loue Dieu pour ces merveilles.

    Je ne sais plus qui a dit: "Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène". Je n'ai pas personnellement beaucoup de science, je le répète. Je m'y intéresse, c'est tout.

    C'est vrai qu'une théorie est souvent provisoire et peut se révéler fausse par de nouvelles découvertes. L'assurance assez orgueilleuse des positivistes du XIXe siècle a à peu près disparu chez les savants d'aujourd'hui et a laissé place à plus d'humilité sans que l'enthousiasme du chercheur ait disparu pour autant. Celui -ci sait qu'il ne fait qu'approcher la vérité et que sa découverte sera peut-être remise en question par une nouvelle génération. Il est un maillon dans la chaîne, maillon souvent indispensable toutefois pour pouvoir aller plus loin.

    On peut comprendre aussi que cette incertitude puisse laisser sur sa faim.
    J'aime votre dernier paragraphe, Emylia:" Finissant par admettre l'impuissance humaine à appréhender totalement le réel,.."
    On arrive là à l'appréhension spirituelle de la vie et du monde. Je me propose d'aborder, à ma petite mesure, cet aspect de la question à un autre moment. (je m'essouffle vite)...et ce sont des sujets assez complexes. J'essaierai.
    Thérèse.

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  7. Merci à tous pour vos commentaires. Moi aussi j’ai dû lâcher un peu ce blog cette semaine. La citation « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. » est de Louis Pasteur et de Francis Bacon (citation retrouvée grâce aux moteurs de recherche du web). Elle me fait penser à Pierre Teilhard de Chardin qui exprime que plus on explore les détails de la nature, plus on s’éloigne de Dieu et plus on fait une synthèse des connaissances, plus on s’approche de Dieu. (J’y vois comme une opposition entre la technique intéressée et la science fondamentale désintéressée, mais c’est une interprétation personnelle.)
    Thérèse, prenez soin de vous.
    À très bientôt à tous.

    Emylia

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  8. Bonjour à tous et en particulier à Emylia,

    Juste vous dire que dans ce blog ou hors du blog je prie plus que jamais, nous sommes donc réunies dans la communions des saints, dans notre R.V. quotidien de 15 h. Je prie pour le Philippines, Béa, je prie souvent pour le père Georges, pour que le Seigneur lui donne la force de vivre cette captivité, je l'imagine même, lorsque ses geôliers lui donnent un morceau de pain le convertir "dans le corps du Christ", sa communion, comment se passent ses journées? En tout cas il est très souvent dans mon esprit, j'ai confié particulièrement le père Georges à une communauté amie. Prions, prions, prions!!!

    Florence.

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  9. Merci Emylia pour ces précisions concernant la citation. Elle va très bien à T. de Chardin en effet.
    Je me retrouve tout à fait dans ce que vous écrivez à propos du père Georges, Florence. Je prie souvent pour lui aussi.

    J'essaie de reprendre ma réflexion entamée hier:
    Je ne cherche pas plus de dogmes en nombre, mais à me pénétrer davantage de chacun d'eux et à mieux y croire.Pour moi, ils sont un socle ,quelque chose de solide à partir de quoi je sais ce qui est proposé à ma foi. Grâce à eux,
    Je sais que je ne crois pas en quelque chose de subjectif que mon imagination aurait construit, mais en des vérités qui m'ont été inculquées et que je cherche à faire miennes parce que, comme disait St Pierre, elles sont les paroles de la vie éternelle.

    Je ne dirai donc pas à propos de ces connaissances chrétiennes :"croire ou savoir" mais " savoir ET croire". Savoir pour mieux adhérer et mieux m'approprier ces découvertes progressives du mystère de Dieu faites par l'Eglise au long des siècles et que nous disons à la messe dans le credo.

    Le dogme de la Trinité m'apprend l'amour réciproque qui circule entre le Père et le Fils par l'Esprit Saint. Vérité que l'on peut écrire en quelques mots, mais dont la profondeur est immense.
    Le dogme de l'Incarnation m'apprend que le Fils s'est fait homme, en prenant chair dans le corps de Marie. Ainsi, l'humanité est introduite au cœur même de la Trinité.
    Vérité abyssale encore, que l'on peut méditer longtemps, longtemps.
    Le dogme de la Rédemption- Résurrection m'apprend que le Fils a donné sa vie pour chacun de nous et que c'est par sa résurrection et son ascension que nous entrerons dans le royaume éternel: Nous" serons comme Dieu car nous le verrons tel qu'il est."

    Autant de dogmes époustouflants (avec d'autres) qui méritent notre attachement et notre admiration. Les mots manquent quand on y réfléchit bien. Ils deviennent prière dans le cœur, prière d'adoration,. sans mots, au plus intime de notre cœur. là, le savoir est au service du croire.

    Nous ne possédons pas la vérité, c'est elle qui nous possède, nous englobe dans quelque chose d'infiniment plus vaste que nous, ou plutôt dans Quelqu'Un. Dans celui qui est la Vérité.
    Thérèse.

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