jeudi 10 octobre 2013

Une rencontre improbable ?


Un enfant qui est accueilli dans le monde est en émerveillement devant les richesses insoupçonnées qu’il découvre et qui le fascinent. Il se projette spontanément, en toute confiance dans ce nouveau monde, dans la mesure où il vit ses premières années avec des adultes bienveillants. L’enfant cueille avec bonheur l’instant présent sans le souci ni du passé, ni de l’avenir. Cependant, en grandissant, en faisant l’expérience de la vie, il commence à réfléchir, à se questionner et à exercer son esprit critique. Il commence à réaliser que notre monde n’est pas si idéal ni aussi bienveillant qu’il le croyait. En principe les questions qu’il se pose sur le monde, le renvoient aussi à des questions sur lui-même : qui suis-je ? Le temps a aussi imprimé en lui sa flèche : la vie surgit du passé pour se projeter dans l’avenir. Elle est porteuse d’un sens qui la transcende.
S’il choisi de poursuivre la quête de lui-même, en évitant de se perdre dans une aventure extérieure illusoire vers la richesse financière, la gloire, la puissance du pouvoir (ou du sexe), alors il y a de fortes chances pour qu’il finisse par trouver ce qu’il y a en lui de plus intime que lui même, à savoir, la présence divine. À quel âge peut se produire cette rencontre inattendue ? Dans quelles circonstances ? Avec quelle intensité ? C’est différent pour chacun d’entre nous et cela peut aussi ne jamais se produire.
Il y a également des gens qui ont toujours été malheureux et qui rencontrent Dieu en dépit de leur misère, et d’autres qui ont connu l’insouciance des années de bonheur et qui s’effondrent quand les difficultés un peu importantes surviennent sans savoir se repentir de leurs égarements passés et surmonter leur vanité.

1 commentaire:

  1. À quel âge peut se produire la rencontre avec la présence divine ?

    On peut être interpellé que très tôt les dogmes chrétiens invitent les jeunes enfants à croire en Dieu,créateur du ciel et de la terre et en Jésus-Christ,son fils unique, descendu du ciel pour notre salut,né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie.,etc..
    Le "credo" en demande trop aux petits enfants ou du moins d'une manière incompatible avec leurs connaissances.
    Bien sûr ,on imagine mal une Eglise sans articles de foi.
    Cependant j'ai souffert de ce "décalage" provoquant une incompréhension et parfois plus tard d'un rejet de tous dogmes et je compatis avec ces enfants qui demandent pendant la messe :" Quand est-ce que c'est fini ? , c'est long ".
    Et puis:
    "Faut-il baptiser les petits enfants ?".
    A quoi bon demander à un bébé s'il croit en Dieu ?.Les premiers chrétiens sollicitaient ce sacrement.
    A toutes ces questions je n'ai aucune réponse.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez librement exprimer votre commentaire, sous réserve qu'il soit respectueux de tous. Vous pouvez choisir contribuer anonymement, sans la contrainte de vous identifier, sans avoir à vous pré-enregistrer quelque part.
Si vous contribuez en tant que participant anonyme, n'oubliez pas de laisser votre pseudonyme dans le corps de votre commentaire. Attention de ne pas dépasser la limite de 4096 caractères pour votre commentaire. Consultez la page consacrée aux commentaires pour plus de précision. Avec mes remerciements.

Emylia