Un enfant qui est accueilli dans
le monde est en émerveillement devant les richesses insoupçonnées qu’il
découvre et qui le fascinent. Il se projette spontanément, en toute confiance
dans ce nouveau monde, dans la mesure où il vit ses premières années avec des
adultes bienveillants. L’enfant cueille avec bonheur l’instant présent sans le
souci ni du passé, ni de l’avenir. Cependant, en grandissant, en faisant l’expérience
de la vie, il commence à réfléchir, à se questionner et à exercer son esprit
critique. Il commence à réaliser que notre monde n’est pas si idéal ni aussi
bienveillant qu’il le croyait. En principe les questions qu’il se pose sur le
monde, le renvoient aussi à des questions sur lui-même : qui suis-je ?
Le temps a aussi imprimé en lui sa flèche : la vie surgit du passé pour se
projeter dans l’avenir. Elle est porteuse d’un sens qui la transcende.
S’il choisi de poursuivre la quête
de lui-même, en évitant de se perdre dans une aventure extérieure illusoire
vers la richesse financière, la gloire, la puissance du pouvoir (ou du sexe),
alors il y a de fortes chances pour qu’il finisse par trouver ce qu’il y a en lui de
plus intime que lui même, à savoir, la présence divine. À quel âge peut se
produire cette rencontre inattendue ? Dans quelles circonstances ?
Avec quelle intensité ? C’est différent pour chacun d’entre nous et cela
peut aussi ne jamais se produire.
Il y a également des gens qui ont
toujours été malheureux et qui rencontrent Dieu en dépit de leur misère, et d’autres
qui ont connu l’insouciance des années de bonheur et qui s’effondrent quand les
difficultés un peu importantes surviennent sans savoir se repentir de leurs
égarements passés et surmonter leur vanité.
À quel âge peut se produire la rencontre avec la présence divine ?
RépondreSupprimerOn peut être interpellé que très tôt les dogmes chrétiens invitent les jeunes enfants à croire en Dieu,créateur du ciel et de la terre et en Jésus-Christ,son fils unique, descendu du ciel pour notre salut,né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie.,etc..
Le "credo" en demande trop aux petits enfants ou du moins d'une manière incompatible avec leurs connaissances.
Bien sûr ,on imagine mal une Eglise sans articles de foi.
Cependant j'ai souffert de ce "décalage" provoquant une incompréhension et parfois plus tard d'un rejet de tous dogmes et je compatis avec ces enfants qui demandent pendant la messe :" Quand est-ce que c'est fini ? , c'est long ".
Et puis:
"Faut-il baptiser les petits enfants ?".
A quoi bon demander à un bébé s'il croit en Dieu ?.Les premiers chrétiens sollicitaient ce sacrement.
A toutes ces questions je n'ai aucune réponse.