Je me rappelle, enfant, avoir visité de vieilles
églises sombres. Contre les murs de ces églises, il y avait cet étrange
mobilier qu’on appelle confessionnal. Ma grand-mère m’expliquait que quand une
lampe était allumée, cela signifiait qu’un prêtre attendait dans le
confessionnal que des personnes viennent se confesser. Je ne comprenais pas
bien l’utilité du confessionnal. La seule fois que l’on m’a demandé de me
confesser, enfant, on m’a juste demandé d'écrire mes péchés sur une feuille de
papier qui serait transmise au curé.
De nos jours, les confessionnaux ont disparu de nos
églises de banlieue. Je ne savais pas si la confession était toujours d’usage
et je ne savais toujours pas comment se déroule une confession. Puis un jour de
veille de Pâques, le prêtre de ma paroisse a déclaré qu’il procèderait à une
confession collective une soirée en semaine. Cette fois-ci, intriguée, je suis
allée voir ce qu’était une confession de nos jours. Ce soir là, un commando de
prêtres est arrivé dans notre petite église, s’est dispersé aux quatre coins de
la nef, puis a débuté la confession en série des pécheurs présents dans une
ambiance musicale à la lueur de bougies. Inutile de préciser que j’étais
totalement interloquée de cette façon de procéder qui ne ressemblait en rien à
la description que m’en avait faite ma grand-mère.
Tour à tour, les pénitents venaient s’agenouiller
devant les prêtres assis, tentant de débiter discrètement leur litanie de
péchés. Le prêtre terminait par une prière d’absolution et s’en était fini.
À un certain moment, je suis allée vers un prêtre que
je ne connaissais pas. Je n’avais pas de péché caché à déclarer. Je me sentais
heureuse d’avoir survécu, d’avoir vécu une conversion, d’avoir reçu la foi. Ma
confession a pris la forme de louanges. J’ai raconté tout ce que j’avais fait
et ce que j’avais dans le cœur. Le prêtre m’a encouragé à poursuivre ma
démarche. Je lui ai dit à l’époque que j’écrivais sur le blog de Thierry Bizot.
Il m’a invité à poursuivre.
Très bien ! Mais si j’avais eu une terrible
confession à faire qui m’aurait conduite jusqu’aux larmes, jamais je n’aurai pu
la faire dans ces conditions sans la moindre confidentialité. Observer un
minimum de cérémonial ne me dérange pas, mais à la condition que la discrétion
soit assurée.
Donc, je ne suis plus jamais retournée à l’unique
confession de masse annuelle dans ma paroisse.
Emylia
Bonjour,
RépondreSupprimerNatalie Saracco est une réalisatrice de films. Il y a 6 ans de cela, elle a été victime d'un terrible accident. Elle allait vers une mort imminente et, à ce moment précis, elle s'est retrouvée face au Sacré Cœur de Jésus...
Elle livre un témoignage saisissant sur cette expérience surnaturelle que je vous laisse découvrir en faisant un copié collé du lien ci-dessous. Il faut compter 1/2 heure de visionnage...
https://www.youtube.com/watch?v=R4WCHZHANDk#t=85
Je suis très intéressée par l'avis de tous ceux qui voudront bien réagir...
Désolée, suis en panne. Thérèse
RépondreSupprimerJean-Paul vient de décéder aujourd'hui !
RépondreSupprimerQue Dieu accueille son âme, lui qui m'avait soutenue du temps ou je vivais l'épreuve.
Amen.
Emylia
Chère Emylia,
RépondreSupprimerJe le confie à la miséricorde de Dieu dans la prière et suis de tout cœur avec ses proches, famille et amis. Qu'ils trouvent le réconfort dont ils vont avoir besoin.
Thérèse.
Bonsoir,
RépondreSupprimerJ'accueille cette nouvelle avec tristesse. Qu'il repose en paix.
Je prie pour lui et sa famille qui doit etre tres affectee.
Nainai