Je ne sais pas pourquoi, cette
année, je n’arrive pas à me plonger dans l’atmosphère de Noël. En effet, c’est
souvent en fin de l’année que l’on prépare et programme l’année suivante avec
le budget escompté et les activités à réaliser. On fait aussi parfois le bilan
de l’année qui s’achève. En planifiant, on tente de se protéger de l’inattendu, de ce qui pourrait bouleverser le cours prévu des choses. On prend des assurances
contre ce qui est imprévisible. On tente de pérenniser le quotidien, garder
immuablement la même trajectoire, lancé dans la même inertie.
Ce faisant, on escamote Noël,
c’est à dire l’idée qu’un changement pourrait infléchir la trajectoire
programmée d’avance, voire même remettre en cause l’ordre établi.
Pour être attentif à cette
potentialité de changement, il faut ralentir, ne plus se plonger éperdument
dans le futur et vivre pleinement l’instant présent : « Carpe
Diem ».
Il me semble que c’est cela le
sens de Noël de nos jours. Un événement qui semble anodin et qui peut passer
pour inaperçu porte en lui le germe d’une transformation radicale qui marque
pour toujours le futur. Au delà du vacarme sociétal sur l’orgie de consommations
et de divertissements de la fin de l’année,
combien sont-ils à penser à la véritable signification de
l’origine de Noël ?
Qui pourrait soupçonner qu’un
frêle nouveau-né « SDF », né dans la précarité d’une étable, dans
l’indifférence générale, pourrait potentiellement fragiliser la démonstration
de force des pouvoirs et puissances établis et régnants du moment.
L’inconcevable s’est bien produit
en Palestine, il y a plus de 2000 ans. Dieu s’est incarné en l’homme !
Après une trentaine d’années de silence, de maturation spirituelle, il
s’adresse à l’humanité présente et à venir en lui apportant l’espoir d’une
vérité et d’un chemin de vie pour tous. Cette espérance a changé
irréversiblement le cours de l’histoire de l’humanité.
Alors dans ces prochains jours, soyez
attentifs en communion et guettez si ce
Noël ne va pas induire un bouleversement radical dans votre propre vie. Soyons
prêts pour accepter l’imprévu dans notre vie.
N’avons nous pas déjà eu en 2013,
contre toute attente, un pape exceptionnel qui semble vouloir restaurer l’esprit des
évangiles dans l’Église et dans le corps du Christ.
Emylia
merci Emylia ! Pape Francois est le Miracle de ce Noel. L'année prochaine il y en aura certainement un autre. J'aime la période de Noel - j'aime l'Esprit de Noel - je crois au miracles, surtout aux miracles de Noel car Jésus en est un - petit enfant né dans une crèche au bord d'un chemin - visité par bergers et rois - naissance annoncée, attendue depuis le commencement des Temps - alliance éternelle faite entre Ciel et Terre - SALUT de l'Humanité ! Comment ne pas aimer NOEL - aujourd'hui chez nous à l'ile Maurice où toutes les religions semblent s'être données rendez-vous: NOEL EST FETEE dans la joie dans la paix dans le respect - par tous et chacun comme sont fétés LE DIVALI, L'AID EL FITR, et LA FETE DU PRINTEMPS ... Merci Seigneur Jésus pour Ta venue. JOYEUX NOEL A TOUS ET TOUTES.
RépondreSupprimerdoris +xxxx
Merci pour ce beau message Emylia.
RépondreSupprimerJoyeux Noël à tous!
Bonjour !
RépondreSupprimer"Soyez prêts pour accepter l'imprévu dans votre vie." écrivez vous Emylia.
Pour moi, depuis quelques années, Noël prend un sens tout nouveau à chaque fois, il garde le même sens et prend un sens nouveau aussi.
Hier soir, à la célébration pénitentielle, le texte suivant nous était proposé:
" Essayez une bonne fois d'aller à Dieu comme un petit enfant, bonnement, simplement, sans minutie ni détours, mais dans toute la droiture de votre cœur.
Ne vous laissez pas prendre à des toiles d'araignées, mais volez droit à Dieu dans la simplicité de votre âme. n'ayez pas peur : si vous êtes faible, Dieu est tout-puissant. que craignez vous en vous abandonnant entre ses mains?
Ayez confiance, il est venu pour guérir les malades et non pour les condamner; il ouvre ses mains pour répandre la bénédiction, la grâce, la force et la joie. chassez toutes ces inquiétudes qui resserrent votre âme et servez notre Seigneur dans la joie.
Amour et confiance en Celui qui vous a aimé le premier, jusqu'à mourir sur la croix pour vous"
C'est écrit par un dominicain, au XIXe siècle.
Cela réchauffe le cœur, mais je laisse ces paroles parler à chacun (e) et me "tais".
Très J O Y E U X N O Ë L à toutes et tous!
Thérèse.